Echecs, éthique, et toc.

samedi 6 mai 2006, par José Piat

Vos commentaires

  • Le 6 mai 2006 à 14:58, par José Piat En réponse à : Echecs, éthique, et toc.

    Tout d’abord, j’aime bien le titre du fil.
    Mazetão, 😄, de lui.

    Pour le smiley, j’ai fait avec ce qu’il y avait de disponible dans la boite à Smilies.
    Hey, les admins, on pourrait pas créer un smiley pour auto-satisfait.

    Anecdote.

    Je ne résiste pas au plaisir de vous raconter ça, je vous jure, c’est du vécu.

    A l’open de Tarbes.

    Mon adversaire, un honorable ancien, vénérable vétéran, blanchi sous le harnois des échecs, rompu aux longs combats des nombreux tournois d’une vie bien remplie, enfin une mazette quand même, faut pas exagérer, vu qu’on est dans dernières tables et les dernières ronde du Blavignac.

    Bref un p’tit vieux comme le formulerait plus succinctement mon jeune camarade Iwanesko.

    Il a une manie, il commente sa propre réflexion, à voix basse, certes, pour ne pas déranger les joueurs des tables environnantes, mais toutefois suffisament audible pour ne m’en laisser ignorer aucun des méandres.

    Genre : si j’avance mon pion, il le prend avec son cavalier, je le reprends avec mon fou,... mais non, j’ai déjà dit que je ne voulais pas les échanger, les tours,... ah, enfin, il a compris, etc..., bon, vous avez parfaitement capté le truc.

    C’est dommage qu’on a pas le droit de noter, ça aurait pu économiser du temps à l’analyse post-mortem.

    La partie n’est pas difficile, je suis en avance, je dois avoir une pièce et un pion, je déroule sans problème, ben oui, ça m’arrive quand même des fois.
    Sur une manoeuvre tactique, pas spécialement brillante par ailleurs, je menace de gagner un nouveau pion et il s’en est bien rendu compte.

    Je vous livre, in extenso, la traduction dans son esprit du fameux qu’on trouve dans les parties commentées :

    "P$*% de B@$ù* de M$%*@, il va encore me bouffer un pion, ce salop@%$."

    Vu que j’étais  😄  😄  😄 , j’aurais aussi bien pu appeler l’arbitre pour me plaindre de manoeuvres dilatoires et variées, visant à perturber la concentration de l’adversaire.

    J’ai préféré laisser tomber.

    Vous en avez, dans le même genre

    Bon, c’est pas tout ça, il faudrait que je bosse un peu, là.
    Mazetão, fair-player.

  • Le 6 mai 2006 à 15:02, par José Piat

    J’ai pris du galon.  😄  😄  😄