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Re : CD Fédéral : décisions techniques
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Avant de faire un break de deux semaines (puis Belfort), je tiens à répondre ce post de Jean-Louis. Nous ne sommes peut-être pas d’accord, mais il faudrait savoir précisément sur quoi.
L’ensemble des points abordés par Jean-Louis sont des points qui ont suscité et suscitent toujours beaucoup de débats au sein de notre fédération, de son Comité Directeur et de son bureau.
Ils ont également été traités lors des Etats Généraux.
La "question" de l’obligation de la féminine dans les équipes jusqu’à la N3 (N4 en Basse-Normandie, règlement local) fait toujours couler beaucoup d’encre, et partage jusqu’au bureau fédéral. Mais le bilan n’est pas aussi noir qu’on le dit parfois rapidement : s’il est vrai que le nombre de féminines est sensiblement le même qu’à l’instauration de cette mesure, leur niveau par contre a beaucoup augmenté. Certes le niveau des échecs français dans son ensemble a beaucoup augmenté, mais celui des féminines encore plus !
Alors effectivement on se demande ce que les clubs de N3 de la région Parisienne qui maugréent parce qu’on les oblige à jouer avec une féminine alors qu’ils n’en ont pas ont fait pendant toutes ces années... C’est là qu’intervient la question de l’accueil dans les clubs : c’est le cheval de bataille de Jocelyne Wolfangel, responsable nationale des féminines.
L’amélioration de l’accueil dans les clubs est pour elle une condition sine qua non du développement des échecs féminins... Mais ne nous voilons pas la face : peut-être même une question de survie des échecs en France. Est-on satisfait de la façon dont se déroule cet accueil ? Chacun de nous n’a-t-il jamais été témoin de scènes ou un nouveau reste dans son coin, alors que des anciens ne lèvent pas le nez de leur blitz ? Allons, oui, il y a un effort à faire sur l’accueil, et les clubs qui survivront seront ceux qui l’auront fait. Derrière il y a une conception des échecs en développement à laquelle tout le monde n’est pas obligé d’adhérer.
La FFE ne donne aucune leçon de ce point de vue, chacun est bien libre de faire ce qu’il veut... Et comme le souligne Patrice, les situations sont diverses.
Pour moi étendre l’obligation d’avoir un équipe jeune à la N2 ne peut pas être comparée. Tout d’abord je voudrais lever une ambiguïté : la commission jeunes n’a rien décidé pour la FFE ! Comme toutes les commissions elle propose et le CD FFE tranche. C’est bien le rôle de toutes les commissions qu’elles soient techniques, jeunes ou autres. Au niveau Ligue nous fonctionnons de la même façon.
Maintenant qu’est-ce que ça signifie avoir une équipe dans les interclubs jeunes :
– tout d’abord l’application de la priorité du développement chez les jeunes (ne faisons pas le compte des fédés... elles n’ont pas toutes cette priorité)
– en Midi-Pyrénées avoir une équipe de 4 jeunes joueurs (dont au moins un très jeune, c’est vrai)
Ça parait probablement un peu volontariste, pour autant sans ce volontarisme, initié dans notre région par Louis Beaurain, nous n’aurions pas ce beau championnat jeunes par équipes de N4 et N5 qui regroupe maintenant plus de seize équipes. Mais c’est très récent, et la participation de Muret est certes aussi très récente, mais elle a été permise par ce volontarisme.
Donc le CD Fédéral décidera ce point à sa prochaine session. Nul doute que le débat là non plus ne sera pas monolithique.