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Re : CHAMPIONNAT REGIONAL JEUNES

9 mars 2010, 22:43, par Jacques Bouthier

Comme dans tous les bons topics de forum, il y a plusieurs sujets qui de mélangent dans ce post. Au delà des détails pratiques sur le championnat des jeunes, trois débats se sont amorcés, sans pour autant être très approfondis : sur le bénévolat, l’entraînement des jeunes au championnat de France et enfin une expression de l’entraîneur, salarié de la LMPE.

Je souhaite aujourd’hui m’exprimer sur ces différents points.

A propos de bénévolat je crois que comme ça a été bien souvent souligné il est ingrat ! Non pas que les bénévoles soient des Mères Térésa ou des Abbé Pierre dans une abnégation totalement dévouée à leur cause. Non, les bénévoles prennent du plaisir, ou retirent d’une manière ou d’une autre une satisfaction de leur engagement. Ça peut être le plaisir de voir une action réussie, les sourires de gens ou d’enfants contents de ce que vous leur apportez, les merci de participants, le plaisir de faire partie d’une équipe quand l’enthousiasme et la cohésion font avancer.
Mais l’engagement bénévole a aussi ses contraintes, ce qu’il faut faire « parce qu’il le faut », parce qu’on s’y est engagé, parce que « c’est comme ça », ce dont on se passerait bien... Il y a aussi toutes ces petites actions qui sont complètement transparentes, dont les autres ne se rendent même pas compte qu’elles existent, et qu’on fait parfois sans trop y penser parce qu’on a l’habitude. Il y a enfin tout ce que les gens voient mais considèrent comme normal, parce qu’ils ont l’habitude que ce soit fait par toujours les ces mêmes bénévoles...
Je crois que chaque bénévole a pu vivre toutes les phrases des deux précédents paragraphes à un moment ou un autre. L’engagement bénévole commence à s’effriter lorsque celles du second paragraphe prennent le pas sur les premières. Lorsque la contrainte l’emporte sur le plaisir et la reconnaissance.

En ce qui concerne l’encadrement des jeunes au championnat de France la nouvelle n’a pas été simplement annoncée lors de la remise des prix à Vic. C’était une proposition de la commission jeunes, validée par le CD de septembre et cette décision a été largement discutée à l’AG de la LMPE le 6 février dernier.
Les premiers retours que nous avons sur cette mesure, de la part des qualifiés et de leurs parents sont très positifs. Il s’agit d’un essai et nous avons confiance en sa transformation, mais d’un essai. Nous tirerons le bilan de cette façon de faire et nous verrons comment améliorer ou adapter la mesure l’an prochain. Ce qui nous anime prioritairement c’est la façon dont les jeunes s’y retrouvent, en quoi on peut leur permettre de progresser. Que chacun de nos jeunes compétiteurs se sente en forme au championnat de France. Nous espérons que les résultats s’en ressentiront.

Depuis que je suis président de la LMPE, il m’a fallu rentrer dans la peau du patron de son salarié. Pas toujours facile pour l’ancien syndicaliste que je suis, d’autant que pratiquement systématiquement, toute tentative de faire quelque chose de novateur se heurtait à des débats et négociations arcboutés sur un contrat de travail à la complexité insondable.
Pourtant, toujours en partant de l’intérêt des jeunes, les mesures qui ont renforcé le rôle de l’entraîneur de la LMPE ont été nombreuses. Depuis le championnat de Saint Ferréol, nous organisons un stage avec les qualifiés, depuis Orniac le rôle de l’entraîneur n’est plus d’arbitrer ce championnat, mais il est vraiment dédié à l’entraînement de nos jeunes... D’ailleurs tout ceci a été fait sous l’impulsion de bénévoles désintéressés, Louis Beaurain et Françoise Cwiek.
Lorsque nous avons décidé de ne pas envoyer Michel à Troyes – avec une ambiguïté sur son accord puisque destinataire du CR de la commission jeunes sur lequel il n’avait fait aucun commentaire- il ne s’agissait sûrement pas d’une volonté de léser, et le terme « détriment » est tout à fait inadapté. Il était -et il est toujours- possible de discuter autrement que de toujours poser les débats en termes de conflit.
Actuellement il manque 200 heures payées et le contrat reste avec un volume global de 840 heures encore inchangé.DU coup c’est la santé financière de la LMPE qui est menacée. Mais dans une logique d’ouverture j’ai demandé à ce que soient explorées à fond les possibilités d’organiser l’accompagnement éducatif des jeunes dans des écoles et collèges. Il est possible, même dans notre situation difficile, de trouver des solutions de financement, partons sur cette hypothèse plutôt que de regarder le passé.

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