Les échecs au secours de l’enseignement scolaire....

lundi 31 janvier 2011, par Jean-François Dufor

Vos commentaires

  • Le 31 janvier 2011 à 14:35, par Jean-François Dufor En réponse à : Les échecs au secours de l’enseignement scolaire....

    Notre ministre de l’Education Nationale veut renforcer la présence des Echecs en milieu scolaire (c’est l’annonce qui a été faîte aujourd’hui) dans le cadre de son plan destiné à améliorer le niveau des écoliers et des collégiens en sciences et en mathématiques=

    « Cette pratique développe le raisonnement logique et peut aider par ce biais ludique les élèves qui éprouvent des difficultés scolaires ».( Luc Chatel)

    Cette annonce va sûrement ravir Jérome Maufras,responsable national du développement du jeu d’échecs en milieu scolaire auprés de la F.F.E,ainsi que nous tous.

  • Le 31 janvier 2011 à 18:30, par Bruno STRUB En réponse à : Re : Les échecs au secours de l’enseignement scolaire....

    Oui mais va-t-il donner les moyens à la FFE et surtout aux animateurs des clubs d’échècs qui interviennent dans les écoles,

    à la hauteur de ses ambitions ?

    Ce sont de belles paroles et on a bon espoir

    mais les interventions que l’on fait en milieu scolaire sont encore difficiles et demande une certaine volonté de la part des écoles

  • Le 31 janvier 2011 à 19:35, par Jacques Bouthier En réponse à : Re : Les échecs au secours de l’enseignement scolaire....

    L’article sur la signature sur le site fédéral :
    http://www.echecs.asso.fr/Actu.aspx?Ref=5124

    Il s’agit indiscutablement d’une avancée importante : déjà la première convention signée avec l’éducation nationale est pérennisée, ensuite il faut attendre de voir le contenu, mais je crois qu’il y a des améliorations par rapport à la première convention.

    La première convention a déjà permis énormément : dans la Haute-Garonne c’est un montant de 22 000 € au titre de l’accompagnement éducatif qui permet de financer des interventions dans les écoles. Nous sommes un des trois plus gros bénéficiaires de l’accompagnement éducatif dans le 31. Il y a également des conventions dans le Gers, dans l’Aveyron et les Hautes Pyrénées.
    Il est loin le temps où j’entendais que les portes des écoles nous étaient fermées !

  • Le 31 janvier 2011 à 20:34, par François Artis En réponse à : Re : Les échecs au secours de l’enseignement scolaire....

    Romain initie les enfants aux échecs à l’école primaire Jules Ferry de Colomiers, et dans celle-ci, un professeur des écoles, Alain Refalo, Columérin de longue date (on a été en classe ensemble !) a écrit à son inspecteur le 6 Novembre 2008 la lettre suivante :

    http://resistancepedagogique.blog4ever.com/blog/lire-article-252147-1030669-en_conscience__je_refuse_d_obeir___.html

    En conscience, je refuse d’obéir. Résistance pédagogique pour l’avenir de l’école
    Alain Refalo, Editions des Ilots de résistance, 256 p.
    http://www.ilotsderesistance.fr

    Le commentaire de Philippe Meirieu sur l’ouvrage d’Alain Refalo :

    "C’est un livre essentiel où l’auteur restitue admirablement bien l’ensemble de la situation de l’école et où il pose les fondements de ce qui doit être, à mon sens, le vecteur de "l’insurrection des consciences"... Merci Alain. Ce livre est un événement. Très important pour nous tous."

    "Il faut beaucoup d’indisciplinés pour faire un peuple libre " Georges Bernanos

    http://resistancepedagogique.blog4ever.com/blog/index-252147.html

    - François -

  • Le 1er février 2011 à 21:17, par Jacques Bouthier En réponse à : Re : Les échecs au secours de l’enseignement scolaire....

    Je viens d’écouter l’interview de Laurent Verat sur le sujet à LCI. Tout à fait intéressant.
    Et un micro trottoir amusant.

    http://www.echecs.asso.fr/Actu.aspx?Ref=5128

  • Le 2 février 2011 à 10:53, par Andreas Van Elst En réponse à : Re : Les échecs au secours de l’enseignement scolaire....

    Une phrase de l’interview (petite précision : ce n’est pas sur LCI, mais sur TVfil7B-) :

    "N’importe quel enfant de quatre ans apprend très facilement à jouer aux échecs."

    M. Vérat ne sait pas de quoi il parle, et cela ne m’étonne guère. Les enfants de quatre ans qui apprennent à jouer aux échecs, c’est extremement rare. Même à six ans, beaucoup en sont incapables.

    Comme d’habitude, beaucoup de propagande, mais déconnecté de la réalité. Mais la signature d’une n-ème convention tombe bien pour être présenté comme quelque chose "d’historique" (J. Maufras) à la prochaine AG de la FFE et pour demander l’augmentation du prix de la licence dans la foulée.

  • Le 2 février 2011 à 12:30, par Andreas Van Elst En réponse à : Re : Les échecs au secours de l’enseignement scolaire....

    Je vais rajouter une petite couche. Voici l’article sur le site de LCI : [url]http://lci.tf1.fr/france/societe/2011-01/luc-chatel-veut-apprendre-aux-ecoliers-a-compter-6243871.html

    [/url]. Un seul des commentaires fait référence au jeu d’échecs :

    "j-luc74, le 01 Février 2011 à 10h19

    Je suis joueur d’échecs, je donne des cours à des enfants dans un club, et je ne crois absolument pas à l’intérêt de pratiquer ce jeu à l’école. C’est comme tout jeu ou sport, il y en a qui sont intéressés, d’autres qui ne le sont pas mais il ne faut surtout pas croire qu’un gamin va faire des progrès dans les matières scolaires parce qu’il joue aux échecs. On observe plus souvent l’inverse, des résultats scolaires en baisse à cause de la pratique des échecs (ou d’autres activités)"

    Je dois dire que je suis plutôt d’accord avec ce Monsieur. Intervenir dans les écoles est financièrement intéressant pour les clubs. Cela peut aider à créer un poste d’animateur/entraineur. Mais il faudrait que nous soyons hônnete avec nous-même :

    1) Cela ne va pas améliorer les résultats scolaires
    2) Les jeunes ne vont pas s’inscrire dans un club (je ne parle pas de leur prendre une licence B pour 3€ pour doubler/tripler le nombre de licenciés d’un club bien évidemment)
    3) Les postes ainsi créés ne sont pas pérennes

    Concernant le dernier point : faut-il vraiment encourager des jeunes à arrêter leurs études pour avoir un emploi précaire dans les échecs ? Quand les aides pour le poste toucheront à leur fin après quelques années, on aura un jeune de 25 ans qui aura comme seule diplôme le bac (et peut-être un diplôme d’arbitre ou animateur FFE, mais ça fera plutôt rire à pôle emploi).

    Faut-il vraiment tout faire pour toucher quelques subventions de plus ? Jusqu’où est-en prêt d’aller ?

  • Le 2 février 2011 à 12:59, par Dominique Tourenne En réponse à : Re : Les échecs au secours de l’enseignement scolaire....

    Je ne suis absolument pas d’accord avec Andréas et J-Luc74.
    Dans les années 60 le Dr ROOS, célèbre joueur d’échecs de Strasbourg (ainsi que d’ailleurs toute la famille Mr, Mme et tous les enfants, ils étaient six en tout je crois) avait fait une thèse sur l’impact de l’enseignement des échecs sur les résultats scolaires. On peut, bien sûr penser que sa thèse était biaisée par sa passion. Mais de toute façon, enseigner le échecs à l’école ou toute autre matière participe à l’éveil de l’enfant.
    Il n’y a pas QUE les résultats scolaires. Un enfant doit apprendre à mémoriser, à se concentrer, à effectuer des taches avec minutie, à réfléchir (*) et pour cela il y a les matières scolaires bien sûr, mais des matières plus ludiques : échecs, piano, chorale, travaux manuels....alors pourquoi tirer sur les échecs ?

    Bref, les échecs à l’école, je vote pour.

    (*) entendu d’un gamin : Si tu me disais ce que c’est que réfléchir, je le ferai, peut-être !!

  • Le 2 février 2011 à 17:32, par jean-michel van nuvel En réponse à : Re : Les échecs au secours de l’enseignement scolaire....

    Bonjour à tous ,

    Le joueur d’échecs qui donne des cours en école ne poursuit pas le même objectif que l’enseignant c’est tout.
    Le premier cherche à faire partager sa passion accrocher les gamins les faire progresser dans la pratique etc... comme tout coach .
    L’enseignant cherche à éveiller les enfants les faire progresser vers des objectifs pédagogique.

    Ce qui est sur c’est que trop d’échecs jeune peut désocialiser :mais comme toute activité.C’est en cela que les résultats scolaires se mettent à baisser.
    Après on peut critiquer le fait qu’il dit qu’apprendre le jeu peut se faire très facilement à partir de 4 ans .
    Je pense que c’était pour tordre le cou à cette idée reçue qu’il faille être intelligent pour apprendre à jouer.
    Il précise bien:apprendre à jouer est très facile ,c’est maitriser qui est difficile.

    Je pense qu’il faudrait demander à Léo BATTESTI,vu l’ampleur des travaux effectués dans sa ligue sur le sujet,les retours positifs ou négatifs enregistrés.

    A bientôt ,

  • Le 2 février 2011 à 18:12, par Patrice VINCENS En réponse à : Re : Les échecs au secours de l’enseignement scolaire....

    Ne passons pas d’un extrême à l’autre ! Il est tout aussi faux de laisser croire que de faire jouer son gamin aux Echecs en fera un phénix, que de dire que d’y jouer n’amène strictement rien. Comme toute discipline sportive, culturelle ou artistique, et dans la mesure où l’on veut un peu progresser, les Echecs demandent une certaine rigueur (mot guère prisé de notre société où la moindre contrainte est bannie) et devraient développer logique, concentration, maîtrise de soi, respect du jeu et de l’adversaire, etc .. Mais de là à dire qu’y jouer est un passeport pour une totale réussite scolaire, il y a un pas à ne pas franchir ! Ensuite, développer les Echecs en milieu scolaire n’entraîne pas une hausse spectaculaire des effectifs des clubs FFE, et le fait de leur faire prendre obligatoirement une licence B ne doit pas tromper personne quant à la nature des vrais licenciés FFE.

  • Le 2 février 2011 à 18:54, par Bruno STRUB En réponse à : Re : Les échecs au secours de l’enseignement scolaire....

    Je pense qu’il faut faire le point de vue des enfants qui apprenent à jouer au échercs,

    car c’est pour eux que nos efforts se concentrent.

    Apprendre les règles d’un jeu de société comme le jeu d’échècs est à la portée des enfants très jeune (5 ans peut-être moins) pour peu que l’enseignement se fasse de manière imagé, ludique, adapter à leur age et à leur niveau.

    Il faut se mettre à jouer avec les enfants pour leur plaisir de découvrir et d’aquérir des connaissances, la passion peut venir de çà,

    Après toute la méthode de réflexion qui tourne autour du jeu de stratégie c’est pour l’envie de gagner la partie.

    Donc vient la récompense de l’effort fourni.

    (on apprend plus d’une partie perdue que de 100 parties gagnées)

    Cela peut permettre d’éveiller les enfants et leur faire comprendre que rien ne s’obtient sans efforts cela pourra certainement les aider dans leur vie et à l’école

  • Le 4 février 2011 à 06:55, par Jacques Bouthier En réponse à : Re : Les échecs au secours de l’enseignement scolaire....

    Moi j’ai joué ma première "partie" d’échecs vers 4/5 ans... Mais les règles avaient été adaptées par mon père^^... Ces règles de nos jeux ont évolué au fur et à mesure jusqu’à être les vraies règles du jeu, assez rapidement je crois, une fois le déplacement des pièces acquis. Ce n’est que bien plus tard qu’on m’a montré le bréviaire des échecs de Tartakower, livre familial tout écorné.

    J’ai l’impression que la vidéo de Laurent n’a pas été écoutée jusqu’au bout. Laurent dit très justement que c’est facile d’apprendre à jouer aux échecs, ce qui est difficile c’est d’être fort. Et je crois que c’est ce que constatent tous les animateurs dans les écoles : les règles du jeu sont très faciles à apprendre. Après, quand on commence à vouloir progresser, là ça devient plus compliqué.

  • Le 4 février 2011 à 15:12, par Bruno STRUB En réponse à : Re : Les échecs au secours de l’enseignement scolaire....

    Petit constat important :

    Aujourd’hui comme les vendredis midi tous les 15 jours j’interviens pour initié aux échecs des élèves de primaire dans une école de la région toulousaine.

    Au début de l’année scolaire j’avais 8 garçons et 2 filles, (proprotion assez banale pour une classe d’échècs)

    et là un petit remaniment plutard je me suis retrouvé avec la proportion inverse 6 filles et 3 garçons (les 2 filles du début et 2 garçon du début)

    à la fin de la séance on à fait un petit sondage si elles voulaient continuer l’initiation et la réponse fut oui avec grand entousiasme.

    Je suis personnellement très fier que c’est filles se passionne pour le je d’échècs en tous cas cela peut enlever les idées préconsues que les échècs n’interressent que les garçon