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Re : Créations et dissolutions de clubs en MP
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La FFE compte, selon les années et le bon vouloir de la Corse, autour de 60000 licenciés, total certes régulièrement en augmentation, mais dont on ne peut logiquement se satisfaire quand on le compare à celui d’autres disciplines aux sujétions pourtant bien plus contraignantes (infrastructures lourdes, équipements individuels coûteux, déplacements importants, etc ...).
Cette relative stagnation est aussi le fait que la FFE, malgré les promesses de campagne des uns et des autres, n’a pas su mettre en place un plan de développement cohérent décliné par ligue et par comité. Rien n’a été structuré et il est bien évident que depuis Paris on ne peut être efficace sans méthode de travail ni relais locaux.
Les efforts faits en milieu scolaire sont une chose, mais la retombée sur les clubs en est une autre.
En MP comme dans toute la France, subsistent de nombreuses zones blanches (des préfectures sont dépourvues de clubs !), mais celles-ci n’ont réellement pas été identifiées par la fédé.
Pourtant quand on ratisse et que l’on va sur le terrain, on est parfois surpris de rencontrer des gens qui jouent en famille ou dans de petits cercles situés dans des cafés ou d’autres lieux animés.
Alors pourquoi en MP le poids du 31 va-t-il croissant, alors qu’il y a quelques années la "province" refaisait lentement son retard ? Le poids démographique, plus dynamique dans le 31, est une explication mais sûrement pas la seule. Trop de départements n’ont pas de plans, mais en avoir n’est pas un gage de forte croissance. Ainsi dans le Tarn, le CDJE se bat depuis 12 ans pour implanter un club à Graulhet (11 000 habitants) très bien situé au coeur du département. Hélas depuis 12 ans le CDJE court après le bénévole providentiel qui saura enfin développer notre discipline, énergie et budget dépensés au détriment d’autres actions.
Par ailleurs, la taille de notre ligue, qui comporte des zones excentrées, n’est pas faite pour contribuer à un développement à l’alsacienne (plus de 100 clubs en 120 km !).
Comme il a été dit, trop de clubs ne survivent que par le bon vouloir d’une personne, souvent d’un âge certain, et quand ce bénévole existe, une organisation ne se construit pas toujours autour de lui afin de le seconder et d’assurer sa succession, quand on ne fait pas tout pour le décourager ...
Enfin, il conviendrait de procéder à une étude plus fine par département en comparant licenciés (A et B séparés) et populations.